• Mayotte, métissage des cultures

    Mayotte, métissage des cultures Au carrefour maritime de l'océan Indien, l'histoire mouvementée de Mayotte a provoqué un métissage des hommes et des cultures. La population est composée de métis d'origines africaine, malgache, européenne, arabe, indienne et chinoise.
    Les plus anciennes traces de peuplement remontent au VIIIe siècle, avec l'arrivée des Bantous. La culture mahoraise s'est enrichie au fil des siècles avec l'arrivée d'africains, d'arabes, de perses, qui ont apporter avec eux, entre autres, l'islam. L'île devient française en 1841 pour accéder à la départementalisation le 31 mars 2011.

     

    Les langues sont aussi variées que les origines de la population. Cependant le shimaoré, dérivé du swahili et le français prédominent. L'île compte environ 200 000 habitants, dont plus de 60% a moins de 20ans. La richesse de Mayotte n'est pas seulement naturelle, société aux multiples visages, Mayotte hérite d'une culture très diversifiée.
    Au fil des siècles, un Islam original s'est construit, héritage des premières implantations arabes, la religion est omniprésente dans le quotidien des mahorais. Les femmes mahoraises sont réputées pour leur force de caractère et jouissent d'une grande liberté. De nombreuses festivités ponctuent les étapes importante de la vie locale.
    Basé sur une tradition orale, le patrimoine mahorais n'est pas visible. Les histoires, les contes, les croyances et le savoir-faire se transmettent par les 'fundis', maîtres qui enseignent et possèdent le savoir. Ainsi, la pêche traditionnelle, l'élevage et la culture utilisent des techniques et savoir-faire transmis de génération en génération.
    C'est au cours des cérémonies de grand mariage par exemple, qu'ont lieu les danses traditionnelles : garassise, shigoma, tam-tam boeuf, m'godro, ... Au rythme es tambours, des guitares et des chants populaires, femmes et jeunes filles dansent en frappant de petits bâtons de bambou.

     

     

     

     

     

     

    À l'orée de certains villages, le regard est attiré par de petites cases hautes en couleur, dont les murs se composent de torchis, un mélange de terre, de paille et d'eau.
    L'armature en bambou soutient traditionnellement un toit de plames de coco tressées. La construction est réalisée par le jeune occupant et ses amis, dans un esprit de "musada", qui signifie "entraide" en shimaoré.
    Les messages picturaux quid écorent les murs pittoresques et amusants, sont destinés à attirer les jeunes filles. Le banga comprend généralement une pièce. Pour les adolescents mahorais, il est un rute ancestral représentant l'accès à l'autonomie et l'apprentissage de la vie d'adulte.

    Mayotte, métissage des cultures