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Par marlos le 17 Mai 2015 à 08:16Après une baisse en 2013, la création d'entreprises, avec 850 entreprises nouvelles, augmente de 0,6% en 2014 à Mayotte. Le secteur du commerce rassemble la moitié des créations. Les créations dans les " autres services " demeurent faibles comparées à la France (22% contre 53 %). Huit entreprises sur dix sont des entreprises individuelles. Parmi elles, près de la moitié sont créées par des femmes.
Dans l’ensemble des secteurs marchands non agricoles, 851 entreprises ont été créées en 2014 à Mayotte. Le nombre de créations progresse en données brutes de 0,6%, après une baisse de 4,8% en 2013.
Dans les autres DOM, la baisse se poursuit. Elle reste modérée à La Réunion (-1,8%) en comparaison des Antilles-Guyane. Le recul est particulièrement important en Martinique (-11,2%), contrairement au niveau national qui repart à la hausse (+2,3%) après une baisse en 2013 (-2,1%).
La moitié des entreprises créées dans le commerce
En 2014, les créations d’entreprises augmentent dans le " commerce, transports, hébergement et restauration " (+1,3%) et dans la construction (+14,5%) mais déclinent dans l’industrie (-7,5 %) et dans les " autres services " (-5,4 %).
Les créations sont essentiellement portées par le commerce qui concentre la moitié des créations. Moins d’une entreprise sur quatre est créée dans les " autres services " contre plus d’une sur deux en France. Le taux de création, qui s’établit à 10,3 % en 2014, est en-dessous de la moyenne nationale (14,0%). Il situe Mayotte au 25e rang des régions françaises.
Deux raisons peuvent expliquer ce résultat. D’une part, le stock d’entreprises considérées comme actives est artificiellement gonflé car les cessations d’entreprises ne sont pas toujours déclarées et enregistrées dans les temps. Le greffe du tribunal de commerce était fermé pendant la majeure partie de l'année en 2014.
Il a rouvert au public en janvier 2015. D’autre part, le régime d’auto-entrepreneur, requalifié micro-entrepreneur depuis décembre 2014, n’est pas en vigueur à Mayotte. Ce régime est choisi en France par une majorité de créateurs d’entreprises (51%).
Peu de créations sous forme sociétaire
Les entreprises créées sous forme sociétaire (SA, SARL, etc.) sont peu nombreuses comparées aux créations d’entreprises individuelles. Ces dernières représentent près de huit créations sur dix à Mayotte, contre sept sur dix au niveau national.
La part des professions libérales parmi les créations d’entreprises individuelles est particulièrement faible (12% contre 37% en France). Au moment de leur création, 7% des entreprises mahoraises emploient des salariés, soit plus qu’en France (5%). Ces entreprises employeuses ont en moyenne 3,2 salariés, contre 2,7 salariés au niveau national.
Près de la moitié des créateurs sont des femmes
L’entrepreneuriat concerne très largement les femmes à Mayotte. En 2014, 46,7% des entreprises individuelles sont créées par des femmes, soit nettement plus qu’en moyenne nationale (38%).
Mayotte est ainsi au 2e rang des départements français pour l’entreprenariat féminin, juste derrière Paris (46,8%). Les femmes sont particulièrement nombreuses parmi les créateurs dans le commerce de détail (65%) ou dans la santé humaine et l’action sociale (60%).
A contrario, les hommes sont très largement majoritaires dans la construction (91%) et les transports (100%), secteurs traditionnellement masculins. Les créations dans l’industrie et le soutien aux entreprises restent peu féminisées.
Les créateurs d’entreprises individuelles sont relativement âgés avec un âge moyen de 40 ans, soit deux années de plus qu’au niveau national. Les créateurs âgés de 30 à 39 ans sont particulièrement nombreux (37,5% contre 30% au niveau national). Les moins de 30 ans sont en revanche plus rares (17% contre 30% en France).
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Par marlos le 26 Avril 2015 à 11:15
Les agents des fonctions publiques de Mayotte ont manifesté à nouveau mercredi 22 avril 2015 à Mamoudzou, chef - lieu du département, pour réclamer l'ouverture des négociations concernant notamment l' indexation des salaires.
Plus de 250 agents des fonctions publiques ( d' Etat, hospitalières et territoriales) de Mayotte ont à nouveau battu le pavé de Mamoudzou, chef - lieu du département, pour réclamer l' ouverture des négociations avec les autorités sur leurs revendications parmi lesquelles l' indexation des salaires et les conditions favorables à l' attractivité du territoire.
Ils se sont regroupés à la place de la république devant le comité départemental du tourisme avant de se rendre en force à la préfecture.
Leurs délégués syndicaux ont été reçus par un responsable de la préfecture sans parvenir à ce qu'ils appellent " un accord de revoyure " , autrement dit , une date précise pour rediscuter des échéances d' obtention du taux global des indexations des salaires à l' instar de leurs collègues de l' île de la Réunion.
Coïncidence ou hasard de calendrier , à la veille de ce mouvement d'aujourd'hui, la ministre de l' outre-mer, George PAU-LANGEVIN , attendue demain jeudi à Mayotte , a annoncé hier mardi qu'une réunion d'évaluation à mi-parcours de la mise en oeuvre du dispositif de l' indexation des salaires se tiendra le mardi 29 septembre 2015 à Paris.
Cette annonce est désapprouvée par les différents syndicats qui tiennent bien à le faire savoir à la ministre George PAU - LANGEVIN qui, en principe, devrait les rencontrer au cours de son séjour éclair d'un après -midi demain jeudi 23 avril 2015.
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Par marlos le 26 Avril 2015 à 11:14
Les agents portuaires de manutention, salariés de la SMART, ont déclenché une grève mercredi à 4 Heures du matin pour protester contre les risques de concurrence de la société Mayotte Channel Gateway dans leur secteur d’activités au port de Longoni ( Nord de l’ île).
Les agents portuaires de manutention, salariés de la SMART, ont déclenché une grève mercredi à 4 Heures du matin pour protester contre les risques de concurrence de la société Mayotte Channel Gateway dans leur secteur d’activités au port de Longoni ( Nord de l’ île).
Ils ont marqué leur détermination en empêchant durant toute la journée toute circulation de véhicule à partir du rond point d’accès à la zone portuaire et par ricochet aux localités de Mayotte situées après le port de Longoni.
Les grévistes de la SMART redoutent que Mayotte Channel Gateway qui a obtenu la DSP du port de Longoni s’équipe en matériels de manutention et mette en péril 200 de leurs emplois.
AU PORT DE LONGONI
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Par marlos le 26 Avril 2015 à 11:12
Les drames de l’immigration touchent aussi la France. Entre le département de Mayotte et l’île comorienne d’Anjouan, dans le canal du Mozambique, les traversées clandestines sont régulièrement meurtrières. En 2014, près de 20 000 reconduites à la frontière ont eu lieu à Mayotte.
© RICHARD BOUHET / AFP L’an dernier au large de Mayotte, 597 bateaux ont été interceptés, soit 12 879 passagers et 610 passeurs interpellés.C’est la pire hécatombe qu’ait connue la Méditerranée. Dimanche dernier, au large des côtes libyennes 800 personnes ont trouvé la mort en tentant de rejoindre clandestinement l’Italie. Alors que les images de ce nouveau drame, aux portes de l’Europe, font le tour du monde, une autre traversée meurtrière est discrètement empruntée en France, à 7 000 kilomètres de Paris.
"Le canal de la mort"
Chaque année, dans le canal du Mozambique, des milliers de migrants comoriens embarquent clandestinement à bord de kwassa-kwassas. Des embarcations de fortune, avec lesquelles ils tentent de traverser ce bras de mer de 70 kilomètres qui sépare l’île d’Anjouan de Mayotte, 101e département français depuis 2011. Difficile de compter les victimes. Selon les autorités comoriennes, en 20 ans, au moins 12 000 personnes auraient péri dans ce "canal de la mort". Côté français, un rapport sénatorial datant de 2012 compte entre 7 000 et 10 000 morts à Mayotte depuis 1995.
Le visa Balladur : drame des Comores ?
"Comme en Méditerranée, les embarcations surchargées de migrants sont nombreuses et les arraisonnements très violents, explique Marie Duflo, membre du Collectif Migrants Outre-mer et secrétaire générale du GITSI, le Groupe d'information et de soutien des immigrés. En 1993, le visa Balladur (du premier ministre du même nom, ndlr) a bouleversé la circulation des habitants aux Comores. Avant qu’il soit instauré, les familles étaient éparpillées dans l’archipel et le cabotage d’une île à l’autre était quotidien. Depuis 1993, ce visa est obligatoire pour Mayotte, mais tellement difficile à obtenir que seules les élites comoriennes en bénéficient. Les autres choisissent l’immigration clandestine dans l’espoir d’une vie meilleure."
39% des personnes appelées des "étrangers" à Mayotte y sont nées
Des immigrés qui n’en sont pas vraiment, selon la secrétaire générale du GITSI . "Beaucoup d’entre eux ont déjà vécu à Mayotte et veulent y revenir. Selon l’INSEE, 39 % des personnes appelées des "étrangers" à Mayotte y sont nées. C’est impossible que les gens ne tentent pas d’y revenir un jour », prévient Marie Duflo.
Un constat que partage la Cimade. "Séparer Mayotte des Comores est une illusion, il y aura toujours des échanges, affirme David Rohi membre de cette association qui défend les droits des migrants et réfugiés. On ne peut pas empêcher les familles de se réunir, ni les gens de venir se faire soigner. Les victimes qui meurent en mer sont souvent des proches, des cousins de personnes qui vivent à Mayotte".© GENDARMERIE NATIONALE / AFP Chaque année, des milliers de migrants tentent de traverser les 70 kilomètres qui séparent l'île d'Anjouan aux Comores, du département français de Mayotte.
Mayotte en tête des reconduites à la frontière
Mayotte est le département français qui effectue le plus de reconduites à la frontière. Selon les chiffres 2014, publiés la semaine dernière par la préfecture, près de 20 000 reconduites à la frontière ont été réalisées l’an dernier. C’est 4 000 de plus qu’en 2013. L’an dernier, 597 bateaux ont été interceptés.
La durée moyenne de rétention est de moins de 24 heures à Mayotte
" Les droits fondamentaux sont bafoués, c'est pire qu'ailleurs", estime David Rohi de la Cimade qui explique qu’en matière d’expulsion, un régime dérogatoire existe Outre-mer. "À Mayotte, les reconduites sont massives et sans recours possible. Lorsqu’une personne est sous le coup d’une mesure d’expulsion, elle n'a pas de possibilité de recours devant le tribunal comme en métropole. Résultat : la durée moyenne de rétention est de moins de 24 heures à Mayotte contre dix jours en métropole". Toujours selon David Rohi, "des milliers d’enfants seraient aussi expulsés sans leurs parents".© GENDARMERIE NATIONALE / AFP Comme l'Europe en Méditerranée, la France utilise radars, hélicoptères et gendarmes embarqués pour tenter de lutter contre l'immigration clandestine entre Anjouan et Mayotte.
Quels moyens pour lutter contre l’immigration ?
"La France fait à moindre échelle à Mayotte, ce que l’Europe pratique en Méditerranée avec Frontex (l’Agence européenne qui vise à coordonner la surveillance des frontières de l'Union, ndlr), explique Marie Duflo, membre du Collectif Migrants Outre-mer et secrétaire générale du GITSI, le Groupe d'information et de soutien des immigrés. Il y a quatre radars autour de l’île, des hélicoptères qui survolent les côtes et des dizaines de gendarmes embarqués. Les contrôles sont intenses".
Face à un tel dispositif, comme en Méditerranée, les passeurs prennent davantage de risques et empruntent des routes maritimes encore plus dangereuses pour accoster des rivages sans se faire prendre.
"Ériger ces forteresses autour de l’Europe comme de Mayotte a des effets dévastateurs, constate David Rohi de la Cimade. Au-delà des morts en mer, c’est aussi le drame des expulsions, des rétentions, des séparations familiales…"
Mayotte, région ultrapériphérique de l’Europe
Comme l’Europe avec les pays africains, la France demande au gouvernement comorien de prendre en charge le blocage des migrants au départ d’Anjouan. "Paris veut une coopération sous condition d’aide au développement et autres promesses, s’indigne David Rohi. On va droit dans le mur quand on voit le résultat de cette politique en Méditerranée."
Finalement, la situation dans l’Océan Indien est un "microcosme caricatural du problème mondial de l’immigration", conclut Marie Duflo, à une différence près. "Si l’Europe veut s’isoler du reste du monde, la France, elle, veut isoler un département de 200 000 personnes, historiquement lié aux îles voisines. C’est totalement fou."
Suite aux tragédies des migrants en Méditerranée, le Conseil européen a décidé de convoquer un sommet extraordinaire, jeudi 23 avril, à Bruxelles. Des mesures devraient être prises. Reste à savoir si la situation de Mayotte, région ultrapériphérique de l’Europe, sera évoquée.
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Par marlos le 12 Avril 2015 à 01:39
Ce matin, Cavani a été le théâtre d’un accident spectaculaire qui a bloqué la circulation durant plusieurs heures.
Dans la descente entre Vétivers et Cavani, un 4X4 conduit par un jeune de 19 ans (tout juste titulaire du permis) descend à vive allure.
En sortie de virage, il tente d’éviter un véhicule en stationnement et va percuter violemment un Kangou qui remontait vers Mamoudzou.
Le véhicule se retrouve sur la tranche dans le fossé.
Le conducteur du kangou, venait d’acheter des gateaux pour l’anniversaire de sa fille.
La fillette de 8 ans (aujourd’hui) a été transportée à l’hôpital.
Regardez la vidéo :
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